Pour transformer les beaux épis des champs en farine, il y a quelques étapes à franchir et quelques opérations à effectuer que nous allons détailler :
Les épis de variétés anciennes de blés haut perchés sur leurs belles pailles et flottant au gré des brises qui caressent le champ. | ![]() |
Ils sont si beaux qu'on n'ose à peine les toucher, mais si on veut du bon pain pour mettre sous le beurre, il faut faire rentrer la machine dans le champ. | |
Après leur bref séjour dans la moissonneuse, si ils ont froid, ou si ils sont chaud, ou si ils sont mouillés et qu'ils soient d'accord ou non, les grains vont se reposer dans leur confortable aire ventilée. | ![]() |
Après une étape de brossage primaire pour éliminer les poussières, le processus de séparation des bons grains, des moins bons commence : il y a d'abord le passage au trieur/séparateur, puis le passage au trieur alvéolaire dont on voit un vieux modèle ci-contre : |
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Après l'étape du triage alvéolaire, selon la présence de cailloux, ou non, on peut réaliser un nouveau tri à l'aide d'une table densimètrique qui permet de séparer les cailloux des bons grains de blé. Après cette étape, il y a une ultime étape avant que le grain soit bon pour la mouture, c'est le brossage. Après brossage, et avant mouture, selon le degré de séchage du grain, il peut y avoir, ou non, une ultime étape d'humidification des grains. A l'issue de celle-ci, on passe à la mouture proprement dite dans un moulin de type astrié dont on voit ci-contre une meule avant montage et, sur la photo du dessous ci-contre, un ancien modèle de moulin astrié avec un très joli habillage en bois. En sortie de moulin, il y a un système de bluterie qui permet de séparer les particules selon leur finesse et ainsi permet de sélectionner pour mise en sacs des farines plus ou moins complètes allant du :
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